Le gouvernement du Canada accélère les investissements dans les maisons pour hébergement, les maisons de transition et les autres organismes qui fournissent services et soutiens pour lutter contre la violence fondée sur le sexe

2 octobre 2020 - La pandémie de COVID-19 a exacerbé les lacunes dans les systèmes qui sont justement censés garder les gens en sécurité. Elle a engendré des défis sans précédent pour les personnes qui subissent de la violence fondée sur le sexe et les organismes qui leur fournissent services et soutiens.

La sécurité des femmes doit être à la base de tous les progrès. C’est la raison pour laquelle, dans le récent discours du Trône, le gouvernement du Canada s’est engagé à accélérer les investissements dans les maisons d’hébergement et les maisons de transition afin que toute personne confrontée à la violence fondée sur le sexe puisse se tourner vers un lieu sûr.

Aujourd’hui, la députée de Mississauga—Erin Mills, au nom de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural, a annoncé un financement qui peut atteindre 50 millions de dollars afin de soutenir les organismes qui fournissent services et soutiens aux personnes qui subissent de la violence fondée sur le sexe.

Le financement annoncé aujourd’hui comprend :

  • jusqu’à 10 millions de dollars pour les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles afin de les aider à continuer de fournir leurs services essentiels de façon sécuritaire;
  • jusqu’à 10 millions de dollars pour soutenir les organismes qui fournissent des services liés à la violence fondée sur le sexe aux Autochtones vivant en dehors des réserves; 
  • jusqu’à 30 millions de dollars pour d’autres organismes de femmes afin de faciliter la prestation de soutiens pour lutter contre la violence fondée sur le sexe, aider à contrer la propagation de la COVID-19 et répondre à la demande grandissante pour des services.

Le financement annoncé aujourd’hui s’ajoute aux fonds d’urgence précédemment octroyés pour les maisons d’hébergement pour femmes, les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles et les autres organismes qui fournissent des services pour lutter contre la violence fondée sur le sexe afin d’assurer la continuité des services en cette période difficile. Le financement d’urgence accordé aux organismes de lutte contre la violence fondée sur le sexe s’élève donc à 100 millions de dollars en tout. La première tranche de 50 millions de dollars a permis à quelque 291 organismes de l’Ontario de recevoir un financement dont ils avaient grand besoin et qui les a aidés à garder leurs portes ouvertes aux personnes en difficulté. Les organismes se sont servis de ce financement pour améliorer les consignes de nettoyage et de sécurité, pour embaucher du personnel afin de gérer la charge de travail supplémentaire et pour se procurer le matériel nécessaire pour fournir leurs services à distance.

Tout en agissant rapidement afin de répondre aux besoins immédiats, le gouvernement, en partenariat avec le gouvernement de l’Ontario, lance également un plan d’action national pour lutter contre la violence fondée sur le sexe. Cette initiative vise principalement à faire en sorte que les personnes qui subissent de la violence fondée sur le sexe aient accès à des soutiens rapides, peu importe où elles habitent, tout en établissant les assises qui permettront d’enrayer cette violence inacceptable.     

Le gouvernement a augmenté considérablement le financement pour développer et renforcer le mouvement en faveur des femmes. Entre 2015 et 2019, le soutien accordé par le gouvernement fédéral aux organisations de femmes et de promotion de l’égalité a été multiplié par cinq par rapport aux cinq années précédentes. Au cours du présent exercice, FEGC mettra à la disposition de ces organisations plus de 100 millions de dollars pour leur permettre de poursuivre leur important travail qui consiste à rendre le Canada plus fort et plus inclusif. Six millions de Canadiennes et de Canadiens bénéficient du travail de ces organisations chaque année.