13 août 2020 — Le gouvernement de l'Ontario fournit un soutien financier aux conseils scolaires s'élevant à plus d'un demi-milliard de dollars pour veiller à ce que les écoles de toute la province rouvrent de façon sécuritaire en septembre et pour protéger les élèves et le personnel. Ces aides permettront aux conseils scolaires d'assurer plus de distance physique dans les salles de classe, d'avoir des fonds directs pour utiliser les espaces communautaires non scolaires et de procéder à des ajustements en fonction de leurs besoins locaux.
L'Ontario s'appuie sur son plan et prend des mesures supplémentaires pour assurer une rentrée des classes sécuritaire en septembre, en tenant compte des meilleurs conseils médicaux disponibles. Le gouvernement encourage les conseils scolaires à procéder aux adaptations nécessaires, comme la réduction de l'effectif des classes et la location d'espaces supplémentaires, en consultation avec leurs bureaux de santé publique locaux. Parmi les mesures supplémentaires, on trouve les suivantes :
- Débloquer l'accès aux réserves pour obtenir une somme allant jusqu'à 496 millions de dollars, ce qui correspond à une augmentation de 244 millions de dollars, en permettant aux conseils scolaires d'accéder à 2 % de leur budget de fonctionnement provenant du surplus accumulé l'année précédente. Ce financement pourra être affecté aux priorités locales de chaque conseil, en fonction des besoins immédiats sur le terrain pour préparer la rentrée scolaire. Quant aux conseils scolaires qui ne disposent pas de réserves suffisantes, le gouvernement accordera jusqu'à 11 millions de dollars supplémentaires pour soutenir des plans de réouverture équitables des écoles à travers la province.
- Octroyer un financement ponctuel record de 50 millions de dollars pour soutenir l'amélioration de la ventilation, de la qualité de l'air et de l'efficacité des systèmes de chauffage, ventilation et conditionnement d'air dans les écoles. Les conseils scolaires continueront d'optimiser l'utilisation du financement actuel au chapitre de la réfection des écoles, qui s'élève à plus de 1,4 milliard de dollars pour cette année scolaire. Les conseils scolaires devront donner la priorité à l'amélioration des systèmes du conditionnement d'air dans les écoles les plus anciennes et dans les bâtiments préfabriqués ainsi que dans les quartiers dans lesquels le taux de transmission au sein de la communauté est le plus élevé.
Le gouvernement publie également une note Politique/Programmes qui permettra de s'assurer que les élèves bénéficieront d'une expérience d'apprentissage à distance dirigée par du personnel enseignant qui sera de qualité élevée et constante. Cette directive renforcera considérablement les attentes minimales et fournira une approche cohérente dans toute la province pour veiller à ce que les élèves participent pleinement à leur apprentissage et disposent d'un emploi du temps prévisible pour leur apprentissage synchrone à distance. Elle comprendra des exigences fixées par le Ministère concernant le temps minimum requis pour l'apprentissage synchrone par année d'études, des protocoles de communication avec les parents et les élèves et l'accès à la technologie. La directive expose également des pratiques efficaces, telles que la formation et le soutien technique, qui amélioreront la mise en œuvre de l'enseignement synchrone pour les élèves et le personnel.
Par ailleurs, le gouvernement veille à la responsabilisation des parents et à l'amélioration du système d'apprentissage à distance en investissant 18 millions de dollars afin d'aider les conseils scolaires à embaucher des directrices et directeurs d'école et du personnel administratif pour offrir une meilleure prestation et une meilleure supervision de l'apprentissage synchrone à distance. Les élèves auront la possibilité, à plusieurs reprises tout au long de l'année scolaire, de revenir apprendre en classe, et les conseils devront fournir au moins un point de réintégration à l'automne.
Le Ministère continuera à travailler en étroite collaboration avec les responsables de la santé publique et les conseils scolaires pour surveiller l'état de santé des communautés scolaires dans le cadre du plan gouvernemental de gestion de l'éclosion, et pour en rendre compte.