Le bon modèle de gouvernance pour mon OSBL-OBNL : un levier d’efficacité, d’engagement et de vision partagée

Résumé

Dans cette formation Flash+, découvre comment choisir un modèle de gouvernance adapté à ton organisation à but non lucratif, éviter les pièges fréquents et renforcer l’efficacité du conseil d’administration.

As-tu le bon modèle de gouvernance pour ton organisme ?

Tu fais peut-être partie de ces personnes qui donnent de leur temps, de leur cœur et de leur énergie à un organisme à but non lucratif (OBNL ou OSBL). Tu sais, cet espace unique où les valeurs prennent vie, où les missions sociales prennent forme. Mais est-ce que ton modèle de gouvernance est en train d’aider ton organisation… ou de lui nuire ?

On ne parle pas ici d’un concept flou ou théorique. Le modèle de gouvernance, c’est bien concret : c’est le système choisi par le conseil d’administration pour assurer une culture d’imputabilité envers les parties prenantes. C’est ce qui structure vos rôles, vos décisions et vos actions.

Tu veux que ton organisation gagne en efficacité, en cohésion et en impact ? Alors choisis un modèle de gouvernance réaliste, aligné sur ce que vous êtes et où vous voulez aller.

Voici trois pièges et astuces typiques liés aux modèles de gouvernance qui pourraient te guider dans tes réflexions :

Piège 1 : Choisir un modèle trop exigeant pour vos ressources

Tu connais peut-être ce scénario : vous avez adopté un modèle sophistiqué, avec plein de politiques, de comités, de cadres… mais en pratique, vous êtes quatre autour de la table, avec une ou deux personnes à l’administration. Résultat ? Tout le monde s’épuise. Les rôles s’emmêlent. La gouvernance devient un fardeau au lieu d’un levier.

Astuce : Prends le temps d’évaluer vos ressources : combien de personnes siègent activement au conseil ? Avez-vous une direction générale ? Une équipe de soutien ? Adapte le modèle à votre taille, votre budget et votre capacité réelle. Mieux vaut un modèle simple et fonctionnel qu’un cadre ambitieux mais irréaliste.

Impact : Un modèle adapté permet de maintenir l’engagement des bénévoles, d’éviter la surcharge, et surtout, de garder la flamme allumée. Parce que quand ça fonctionne bien, on a envie de continuer à s’impliquer.

Piège 2 : Ne pas faire évoluer le modèle à mesure que l’organisation grandit

Tu fais peut-être partie d’une organisation qui a commencé petit, avec un conseil qui faisait tout : les réunions, la planification, même les achats pour les événements. Puis, avec les années, vous avez embauché, structuré, grandi… mais votre gouvernance est restée la même. C’est comme porter des chaussures trop petites : à un moment, ça coince.

Astuce : Pose-toi cette question : est-ce que notre modèle reflète notre réalité actuelle ? Réévaluer périodiquement la pertinence du modèle de gouvernance, c’est essentiel. Plus votre structure s’étoffe, plus vous gagnez à basculer vers un modèle stratégique, avec un conseil qui supervise, oriente et soutient, sans faire à la place des autres.

Impact : Un modèle en phase avec votre évolution permet à l’organisation de se concentrer sur les résultats à long terme. Il renforce la confiance entre la direction et le conseil, et clarifie le rôle de chacun.e.

Piège 3 : Confondre gouvernance et gestion

Tu l’as peut-être déjà vécu : un conseil qui se mêle des embauches, des feuilles Excel, de la logistique quotidienne. Ou encore, une direction qui attend des réponses précises sur des détails que seul le CA pourrait décider… mais qui ne viennent pas. C’est flou, ça crée des tensions, et ça ralentit tout le monde.

Astuce : Clarifie les rôles. Appuie-toi sur des politiques, des cadres d’imputabilité. Assure-toi que tout le monde sait qui fait quoi, pourquoi et comment. La gouvernance, c’est la vision, l’encadrement, l’imputabilité. La gestion, c’est la mise en œuvre, le quotidien, l’opérationnel. Quand chacun reste dans sa zone, l’énergie circule mieux.

Impact : En distinguant clairement gouvernance et gestion, tu renforces la cohésion de l’équipe, la qualité des décisions, et tu facilites une belle complémentarité entre la direction et le conseil.

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