Céline Marti Radio Canada 11 janvier 2023
Par voie de communiqué, la Commission de développement économique communautaire de Thunder Bay (CDEC) annonce que les objectifs fixés par le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord (PPIN) ont non seulement été atteints, mais surpassés en 2022.
« le programme était plus ouvert finalement aussi à s’adapter à la réalité de la région, c’est ça qui a permis le succès aussi.« merveilleux »« Les employeurs peuvent pourvoir des postes pour lesquels ils peinent à recruter du personnel« plusieurs employeurs de ces régions sont en train de passer par le programme afin de remédier à la pénurie de la main-d’oeuvre »« l’expansion du programme est saluée par les communautés avoisinantes [...] » » »En effet, le communiqué de presse précise que durant cette période 281 candidats étrangers qualifiés ont obtenu leur résidence permanente en décrochant des postes permanents à temps plein au sein de 144 commerces et organisations.
Si 24 candidats provenaient de l'étranger, la plupart résidaient déjà au sein de la communauté, mais ont tout de même profité du programme pour présenter leur demande de résidence permanente, toujours selon l’information obtenue via le communiqué de presse.
C’est le cas de Laïla Faivre, la coordonnatrice de liaison communautaire pour l’Université de l’École de médecine du Nord de l'Ontario (EMNO).
Elle s’est lancée dans le processus et a obtenu sa résidence permanente 6 mois après sa demande, sous recommandation de la CDEC et de son employeur
Instauré en 2019, ce projet pilote connaît un succès tel qu’il bénéficie d’une prolongation jusqu’en 2024 et s’étend désormais aux communautés voisines de la région métropolitaine de Thunder Bay.
Citée dans le communiqué, l’agente du développement de la main-d’oeuvre à la CDEC, Stacey Platt, souligne que , et ajoute que .
Mme Faivre attribue une partie du succès que connaît le programme à la qualité du soutien qu’elle a reçu d'Emily Lauzon, qui travaillait à la CDEC à l’époque.
Laïla Faivre souligne que Mme Lauzon a su les accompagner, elle et son employeur, tout au long du processus.
Elle fait mention notamment de la création de webinaires et d’un groupe WhatsApp afin de permettre aux candidats de s'entraider et de partager leurs expériences.
S'adapter à la réalité de la région
Cathy Woodbeck, directrice générale de l’Association multiculturelle de Thunder Bay, qui vient en aide aux nouveaux arrivants, affirme que ce programme était attendu depuis fort longtemps.
Sans avancer de chiffres précis, puisque l’association vient en aide non seulement aux candidats, mais à toute leur famille, Mme Woodbeck confirme le succès de ce programme.
Elle note une hausse du nombre d’individus soutenus par l’association, hausse qu'elle attribue au programme, entre autres.
Par ailleurs, elle constate que les employeurs entrent constamment en contact avec eux à la recherche d’employés potentiels grâce au PPIN.
, ajoute-t-elle.
C’est de mettre en contact des employés qui répondent plus spécifiquement aux besoins des employeurs, dit Mme Woodbeck, et ajoute que c’est également ce qui constitue la force de ce programme.
Ce que corrobore Mme Faivre :
Le succès du PPIN est tel que Mme Woodbeck espère qu’il sera prolongé au-delà de 2024 car, selon elle, le succès de ce dernier met en lumière sa nécessité.